Douleur du silence, de l’attente, de la rupture, du rejet, de la solitude, de la maladie, de la perte… : Ta douleur se fraie un chemin fragile et organique au coeur de la géographie accidentée de la douleur. Dans une création pure, où l’éloquence des corps côtoie quelques fragments de paroles, un duo incandescent et sexué, affronte une constellation d’affects à vif. De l’incompréhension à la souffrance partagée, en passant par l’amour furieux, la jubilation déraisonnée et la violence conjugale, deux humanités apprennent à se rencontrer dans la danse. Questionnant la lisière précaire qui sépare le territoire du moi du territoire de l’autre, elles font l’expérience dans leur chair d’une douleur difficile à nommer, parce qu’à la fois physique et psychologique, individuelle et collective le couple dans le monde contemporain, elles font l’expérience dans leur chair d’une douleur difficile à nommer, parce qu’à la fois physique et psychologique, individuelle et collective.
Présentée du 4 au 7 décembre 2013 au Centre national des Arts d’Ottawa.
Présentée du 11 au 14 décembre 2013 au Théâtre de Quat’Sous à Montréal.
« On se réjouit de voir une femme de théâtre – et pas la moindre – cueillir ainsi le potentiel expressif du corps. Et on assiste à un solide travail d’interprètes. »
Frédérique Doyon, Le Devoir
« Brigitte Haentjens dirige ce duo avec son sens habituel du rythme, proposant des corps précis qui occupent l’espace de façon constamment renouvelée. Radicale par sa simplicité, la proposition donne néanmoins l’impression que le thème est exploré en entier, comme si l’accumulation de ces courts tableaux permettait d’atteindre l’universel. »
Émile Jobin, JEU
« Un désordre bien orchestré par Brigitte Haentjens et admirablement mené par ses collaborateurs et interprètes. »
Mélanie Thibault, Mon(Theatre)
« Pour le superbe travail de scénographie et d’éclairage, simple mais très efficace, qui permet à la création d’atteindre son plein potentiel. Pour le jeu/danse d’états des interprètes. Et, pour une fois, regarder la douleur bien en face. »
Iris Gagnon-Paradis, DFDanse