Marguerite Duras adapte pour la scène son roman Un barrage contre le Pacifique, première version de cette histoire mythique. Dans un climat incestueux et trouble, une mère s’acharne à construire des barrages contre le Pacifique et vend sa fille à un riche Chinois. Tous les thèmes chers à Duras sont là, dans un spectacle où la poésie est autant visuelle que textuelle.
Texte de Marguerite Duras Mise en scène de Brigitte Haentjens Avec : Christiane Pasquier, Sonia Vigneault, Pascal Contamine, Denis Gravereaux et Paul Savoie Assistance à la mise en scène et régie : Isabelle Brodeur Scénographie : Anick La Bissonnière Costumes : Julie Charland Éclairages : Sonoyo Nishikawa Musique : Robert Normandeau Maquillage et coiffures : Angelo Barsetti Dramaturgie : Marie-Claire Lanctôt-Bélanger Conseiller au mouvement : Huy-Phong Doan Direction de production : Alex Gazalé Direction technique : Xavier Forget Chargée de projet : Paulette Gagnon Crédits photos: Angelo Barsetti et Robert Duclos
Au CNA du 13 au 17 mai 2003 et au Musée d’art contemporain de Montréal, Salle Bevery Webster Rolphdu, du 30 mai au 7 juin 2003.
Prix du Cercle des Critiques d’Ottawa pour la saison 2002-2003.
Masque des éclairages décerné à Sonoyo Nishikawa.
Nomination de Christiane Pasquier pour le Masque d’interprétation féminine.
Retenue dans les dix meilleures productions de la saison 2002-2003 par les journaux LaPresse, Voir et Ici.
« Envoutante, exigeante, L’Éden cinéma est le fruit d’une aventure dont on espère un lendemain. »
Anne Marie Cloutier, La Presse
« Pareil à la petite musique de Duras qui s’imprime en nous à notre insu, le petit cinéma de Haentjens crée à son contact un fonds d’images d’une netteté tout aussi ineffaçable. »
Hervé Guay, Le Devoir
« À partir de cet air connu, Brigitte Haentjens réarrange la musique “durassienne” tout en douceur, sans chercher à en accélérer le rythme lent, méditatif. Il en résulte un moment de théâtre prenant, réglé comme du papier à musique et pourtant extrêmement émouvant. »
Catherine Hébert, VOIR
« Brigitte Haentjens épouse magnifiquement cet univers durassien, sa mise en scène est empreinte de beauté, de rigueur et de poésie, tout comme elle impose aux acteurs une vérité de jeu particulièrement poignante. On ne joue pas à jouer Duras. Ici, nulle démonstration superflue de sentiment, nulle complaisance émotive. Que la dureté et l’éclat du diamant. »
Josée Chaboillez, Guide culturel, arts de la scène