Marc Béland incarne ce Hamlet que Müller revisite pour évoquer le destin des intellectuels à l’aube de la chute du Mur de Berlin. Céline Bonnier est une Ophélie aux paroles prophétiques qui annoncent le désastre à venir. Présenté dans les locaux de l’Union française à la lumière des néons, ce spectacle fait sensation.
Texte de Heiner Müller Mise en scène de Brigitte Haentjens Avec : Marc Béland, Céline Bonnier, Louise de Beaumont, Gaétan Nadeau, Line Nault, Guy Trifiro, Annie Berthiaume et François Trudel Scénographie : Anick La Bissonnière Costumes : Julie Charland Éclairages : Étienne Boucher Musique : Robert Normandeau Régie : Guillaume Cyr Dramaturgie : Stéphane Lépine Direction de production et technique : Stéphan Pépin, assisté de Félix Dagenais Crédit photo : Lydia Pawelak
Présenté du 9 au 21 octobre 2001 à l’Union Française de Montréal.
Spectacle joué à guichets fermés qui connaît un succès critique.
Finaliste pour le Prix de la meilleure production Montréal de l’Association des critiques de théâtre.
Retenu parmi les dix meilleures productions de la saison 2001-2002 par La Presse, Voir et Ici.
« Un brillant Hamlet-Machine »
Solange Lévesque, Le Devoir
« En revisitant ce XXe siècle tourmenté afin de réfléchir sur l’art et l’engagement, Heiner Müller a signé une des grandes pièces du répertoire européen contemporain. Brigitte Haentjens lui rend ici grandement justice. »
Luc Boulanger, VOIR
« Saluons d’abord l’audace et la créativité de [cette] entreprise théâtrale dont la réussite se mesure à la hauteur des ambitions de leurs artisans. »
Marie-Christiane Hellot, JEU
« À bas le bonheur de la soumission. Vive la haine, le mépris, le soulèvement, la mort. Quand elle traversera vos chambres à coucher avec des couteaux de boucher, vous saurez la vérité. »
Hamlet-Machine, extrait
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