« Je persiste à croire que l’aptitude à recevoir des chocs est ce qui fait de moi un écrivain. »
– Virginia Woolf, Instants de vie
Un portrait psychique et littéraire de l’écrivain Virginia Woolf, d’après son œuvre et sa vie.
Virginia Woolf, qui voulait libérer les mille vies étouffées au plus profond de l’être, occupe une place essentielle dans la littérature de son temps et pose la première la question de l’articulation entre écriture et féminité.
Mais Virginia Woolf est d’abord et avant tout un écrivain travaillant sans relâche, une intellectuelle et une grande créatrice et non pas seulement – comme on tente de la dépeindre – une figure mélancolique et suicidaire.
Brigitte Haentjens qui s’intéresse depuis longtemps aux grandes figures de la littérature, de Marguerite Duras à Louise Dupré en passant par Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann et Heiner Müller, tente ici de dessiner un portrait psychique de l’écrivain aux identités morcelées.
Par le biais des mots de Virginia Woolf, et d’images créées en compagnie des interprètes, Brigitte Haentjens souhaite ainsi approcher et rejoindre cette femme qui vit et écrit dans les profondeurs, au-delà des apparences, là où la vie côtoie la mort.
De Brigitte Haentjens avec la collaboration de Céline Bonnier, Marie-Claude Langlois, Sébastien Ricard et Félix Dagenais Mise en scène :Brigitte Haentjens D’après Virginia Woolf (extraits de Orlando, Instants de vie, journal et correspondance) Avec : Céline Bonnier, Marie-Claude Langlois
et Sébastien Ricard Assistance à la mise en scène : Félix Dagenais Scénographie : Anick La Bissonnière Costumes : Julie Charland assistée de Yso Lumière : Claude Cournoyer Images : Yanick Mac Donald et Simon Laroche Musique : Robert Normandeau Maquillage et coiffure : Angelo Barsetti Régie : Félix Dagenais et Annie Pilon Direction de production : Simon Perrier Direction technique : Jean-François Landry Crédits photos : Angelo Barsetti et Yanick MacDonald
Une création de SIBYLLINES en coproduction avec l’Usine C.
Présenté à l’Usine C du 23 janvier au 10 février 2007 et au Centre national des Arts d’Ottawa du 11 au 14 avril 2007.
« Sur un ton ou l’autre, la metteure en scène a donné de magnifiques tribunes aux vois féminines, qui en manquent encore. Moins jouées, moins célèbres que leurs confrères masculins des lettres, fossé béant, fétide, que Brigitte Haentjens comble à sa manière. »
Odile Tremblay, Le Devoir
« La mise en scène d’Haentjens est remarquable. »
Marie-Claude Marsolais, VOIR
« La metteure en scène donne un portrait impressionniste de l’auteure des “Vagues” tout en livrant des pans de son oeuvre et de sa pensée. On a l’impression d’accéder à la psyché de l’artiste, et le ravissement a lieu. »
Josée Bilodeau, ICI